Ludovic partage généreusement l’essai de la Triumph Thruxton 1200 R 2016 réalisé dans les alentours de Lyon. Cet essai a pu être réalisé grâce à la participation de Triumph Lyon, que nous tenons également à remercier.
Sommaire
Rendez-vous pris chez Triumph Lyon pour cet essai du tout nouveau Thruxton 1200 R. L’ancien modèle était déjà très chouette, voici que ce modèle 2016 monte encore d’un cran en terme de look. Une partie cycle qui n’a rien à envier aux dernières sportives. Un gros 1200 bicylindre annoncé à un peu moins de 100 chevaux, ça promet du couple !
Le Thruxton 1200 R offre 3 modes d’injections : Rain, Road et le mode sport sur lequel se déroulera le test. Je ne toucherai pas à l’ABS et l’antipatinage, tous deux déconnectables.
Quelques kilomètres en agglo pour me familiariser avec la moto, premier constat, on est vraiment bien installé. Le guidon ainsi que les reposes-pieds se trouvent instinctivement, et la selle étroite laisse beaucoup de liberté de mouvement pour les arsouilles, seuls mes genoux viendront buter de temps à autres sur les culasses. Les différentes cartographies sont quant à elles modifiables en roulant, tout comme les différentes informations compteur directement modifiables via le bouton « info » sur le commodo gauche, pratique. Petit bémol, les cadrans du compteur manquent de lisibilité.
Une néo-rétro qui envoie du pâté – les plus
Fin de zone 50, je décide de mettre un bon coup de poignée. Wow, la roue avant décolle facilement en première comme en seconde malgré ses 203kg à sec sur la balance et ses 97 « petits » chevaux. On reste tout de même sur un bon gros 1200 bicylindre bourré de couple !
Les premiers virages arrivent, je rentre un peu fort histoire de voir ce que valent ces étriers Brembo montés sur ce modèle R. Bonheur, super feeling, et ça freine fort ! Cinq bornes de virolos et de plaisir plus tard, je n’aurais pas pensé prendre autant mon pied sur un modèle « Vintage ». Également très agréablement surpris par l’agilité et la tenue de route, les suspattes Ohlins y étant sûrement pour beaucoup tout comme les Pirelli Diablo Rosso montés en origine. Bref, un vrai bonheur !!
Une néo-rétro qui pique – les moins
Maintenant les côtés négatifs, car oui, il y en a. Le premier reste son tarif, 15 200€ pour un modèle R. Certes, la moto est plutôt bien équipée, suspensions Ohlins, fourche Showa, étriers monobloc Brembo et j’en passe. Mais à ce prix-là, on peut tout aussi bien se payer n’importe quelle Supersport du marché taillé pour la piste avec quelques options supplémentaires. L’utilisation ainsi que la clientèle visée n’est pas la même, je vous l’accorde, mais tout de même. Second point noir, sa boite de vitesse assez lente qui viendra un peu casser le rythme lors de grosses accélérations, dommage, l’ajout d’un shifter sera vivement conseillé, ce qui rajoutera forcément un petit billet sur la balance mais améliorera grandement le plaisir de conduite. Et pour terminer, le train avant qui a tendance à trop plonger sur les gros freinages, un simple réglage de contrainte suffira sûrement à supprimer ce problème.
Plus qu’une envie, l’essayer sur circuit !
Encore une fois, un grand merci aux copains passionnés de chez Triumph Lyon pour leur confiance.
Et merci à toi Ludo pour le partage de ton expérience.
Si comme Ludo tu veux nous faire part de ton retour sur l’essai d’une moto, de ta moto, n’hésite pas à nous contacter.
Crédit photo : Ludovic Mazet
ChakerBZH
J’adore cette bécane, surtout dans sa version R. J’aimerais beaucoup l’essayer.
C’est sympa d’ouvrir votre site à des auteurs ponctuels mais cela implique un minimum de relecture. L’article comporte bien trop de fautes 🙁
(ndlr : les fautes ont été corrigées par la suite grâce à ChakerBZH. Merci à lui ! )
Vintage Motors
Hello !
Merci pour ce retour, c’est surtout notre faute, nous aurions du mieux le relire… Un grand manque de café au moment de la publication !
Bonne journée !